A la rencontre de pilotes de légende

Carnet de route des 500 Miles d’Indianapolis 2016 : épisode 7

Sur la photo qui illustre ce billet de blog figure un nombre incalculable d’anciens pilotes des 500 Miles d’Indianapolis et parmi eux, quelques légendes comme Parnelli Jones, Al Unser, Bobby Unser ou Emerson Fittipaldi. Elle résume à elle seule l’incroyable présence sur place de pilotes d’exceptions que j’ai eu le bonheur d’approcher.

Jeudi 26 mai : rendez-vous au musée

J’apprends tôt dans la semaine qu’une séance de dédicace exceptionnelle regroupant plusieurs prestigieux anciens vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis a lieu le jeudi matin au musée du circuit. Malheureusement, lorsque je me présente à l’accueil, bien avant l’heure dite, on m’apprend que tous les billets pour l’événement ont d’ores et déjà été vendus. Je l’ai alors un peu mauvaise mais ne me laisse pas démonter. Je décide alors de trainer aux alentours et notamment près du parking où je croise une poignée de fans chargés de multiples objets (livres, casques et même tableau) à faire signer.

Ce fut un sacrée bon plan puisque je vais pouvoir assister aux premières loges à l’arriver des champions au musée. J’en profite alors pour immortaliser une scène assez cocasse où Arie Luyendyk fait lui même signer plusieurs photos à Mario Andretti ! Al Unser, Parnelli Jones ou encore Bobby Rahal passent devant nous, pressés mais souriants. Qu’à cela ne tienne, c’est à leur sortie qu’ils signeront bien volontiers des autographes à tous ceux qui les attendent dehors. S’ajoutent alors à cette liste de noms prestigieux ceux d’Al Unser Jr, Danny Sullivan et Dario Franchitti. La matinée a été bonne !

Quant aux garages, s’ils permettent évidemment de croiser les vainqueurs encore en activité, ils sont aussi des lieux de passage incontournables pour quelques prestigieux VIP. J’ai ainsi pu y croiser Johnny Rutherford, Buddy Rice ou encore Rick Mears !

Samedi 28 mai : une séance d’autographes « historique »

Le samedi matin est spécialement dédié aux séance d’autographes, d’abord avec les pilotes de l’édition en cours puis avec de (plus ou moins) glorieux « anciens ». A chaque fois, le mode d’emploi est des plus simple : chaque fan choisit de faire la queue dans la file d’attente correspondant à la table de son choix, chacune étant occupée par trois pilotes. En ce qui me concerne je souhaitais rencontrer Scott Dixon, mission réussie !

Quelques minutes après la fin de cette séance, un attroupement se produit à quelques mètres de là. Stupeur : une bonne centaine d’anciens pilotes prennent la pose et parmi eux non des moindres comme Emerson Fittipaldi ou encore Bobby Unser !

Une heure plus tard, les mêmes (et pas mal d’autres qui me sont totalement inconnus) se prêtent à leur tour à une séance d’autographe, dans la bonne humeur. Veuillez admirer ci-dessous Parnelli Jones, le doyen des vainqueurs des 500 Miles d’Indianapolis encore en vie.

Au final, de tous les anciens vainqueurs des 500 Miles d’Indianapolis, seul AJ Foyt ne m’a pas signé d’autographe, mais le lascar n’en signe de toute façon que très peu. Il n’a d’ailleurs participé à aucune séance d’autographe et je ne l’ai pas vu en signer un seul de toute la semaine. Un regret, mais bien faible comparé au bonheur d’avoir pu approcher de si près tous ces immenses champions ! Outre le Texan, les seuls vainqueurs de l’épreuve encore en vie dont je n’ai pas l’autographe sont Gordon Johncock, Jacques Villeneuve et Sam Hornish Jr. Pas mal en une seule semaine sur place !

David Bénard

Journaliste vie numérique et mobilité, j'ai la tête à Indianapolis, le coeur à Nantes et le reste en Île-de-France...